Le temps se dilapide en un lacis obscur D’obsessions, qu’engloutit le génie du futur Insensible aux frayeurs des humains qui ne cessent De brûler dans le feu de l’oubli les richesses D’un savoir établi dans les siècles passés. Les esprits orgueilleux s’empressent d’effacer Les traces d’une histoire aux promesses immenses, Pour instaurer un monde où leur sombre puissance Condamne la sagesse à mourir sur l’autel D’un avenir où règne un désespoir cruel.