Dans une nuit paisible où les rayons lunaires Accompagnent mes pas sur le chemin en fleurs, Je me laisse emporter par le vent du bonheur Vers un café peuplé de belles étrangères.
Grisée par la gaieté d’une chanson légère Dont les notes ponctuent le ballet des serveurs, Je regarde une fille au visage enchanteur, Qu’un ivrogne agonit de railleries vulgaires.
Sitôt que le butor exhibe un poing trembleur Devant l’œil affolé de la gazelle en pleurs, Je sens sourdre en mon être une vive colère.
D’une main résolue, j’agrippe le gêneur Que je livre en pâture à deux affreux cerbères, Pendant que la poupée rit derrière son verre.