Tombée par distraction d’un monde parallèle Sur la Terre envahie de mortels coléreux, Pressés de m’étouffer sous leurs laïus scabreux, Je m’avance en solo dans la ville cruelle.
Au mépris de l’effroi qui vrille ma cervelle, J’affronte vaillamment des fantômes cireux Qui dardent sur mon cœur leur poignard sulfureux, Tandis que la colère attise leurs prunelles.
Portée par le faisceau des souvenirs heureux, Germés sur ma planète aux êtres chaleureux, Je terrasse un vampire au rire de crécelle.
Le soleil foudroyant l’horizon ténébreux Exalte ma terreur quand ses flammes révèlent Une armée de zombis aux griffes criminelles.