Le jour inaccompli s’enterre dans le noir. Au bord de l’inconnu, le destin se balance Entre gaieté factice et injuste souffrance. La ville s’assoupit dans un repli d’espoir.
Pantins désabusés poussés sur le trottoir, Deux gamins agités sacrifient leur enfance À des rêves peuplés d’assassines croyances, Jalonnés de mépris et de haine d’un soir.
Ils renient le passé aux violences coupables, Leurs parents enfermés dans un château de sable Décoré de rancœur et de projets figés.
Les enfants exaltés crucifient la planète Au nom de l’amitié et du pain partagé Avant de s’abreuver au puits de la défaite.