Dans la chaleur de la nuit, l’échec s’effrite, La souffrance s’efface, la peur s’éteint. L’absence se dissout aux confins du soir. L’illusion, le bruit engloutis dans la noirceur, Reste la clairvoyance. Gommés les visages froids, Derrière le silence, Germe la paix. Dans la chaleur de la nuit, le sourire fleurit le miroir. Le corps s’épanouit sur velours calme. La vie palpite dans l’ombre muette. Au creux de la solitude, La nuit grignote les barreaux de l’ennui. Demain s’écrit en lettres d’espoir. Les mots dessinent un avenir possible.