Son délicieux minois de frêle sauvageonne, Habile à décocher des regards pailletés De diamants prometteurs d’ardentes voluptés, Dissimule les traits d’une affreuse gorgone.
Sous sa peau satinée, sournoisement, bouillonne Un venin vermillon dont les flots indomptés Envahissent son cœur afin de supplanter Les pâles souvenirs de sa vie monotone.
Quand les poignards du monstre ivre de cruauté Lacèrent les trésors de sa féminité, La poupée se replie dans un effroi aphone.
Dès que la mort saisit le corps ensanglanté De la fille étendue, une étrange personne Délivre le démon des chairs qui l’emprisonnent.