Dans le lacis bruyant d’un Paris estival Que les feux acharnés d’un soleil incendiaire Transforment en étuve inondée de poussière, Je m’enferme au tréfonds de mon chagrin létal.
Sourde à la symphonie des rires de cristal De gamins intrigués par des statues de pierre Constellées des diamants d’une exquise lumière, Je tremble dans l’hiver de tes yeux de métal.
Dans les rues imprégnées de la joie outrancière D’une armée d’estivants aux étranges manières, J’assemble les parois de mon tombeau mental.
Au cœur de la cité aux avenues princières, Embrasées par les cris d’un bonheur idéal, J’éteins mon désespoir dans un profond canal.