Ciel voilé, Bise cinglante. Il marche, Le regard vers le sol. Chaque arbre, chaque pierre, La nature entière Lui parle d’elle, Sa femme, morte Aux portes De l’été. Il se tait. Les pluies de l’automne Ont imprégné ses pleurs. Les neiges de l’hiver Ont épaissi l’absence. Le printemps approche Pour les autres. Le soleil lui fait mal. Demain l’horrifie.