Pendant que tu aboies dans la salle à manger, Venimeuse poupée bardée de tatouages, Je quitte le bourbier de tes enfantillages Pour voguer en solo dans un rêve léger.
Princesse du piercing, zélée à saccager Notre tendre unisson à coups de cris sauvages, Je navigue sans toi vers le radieux rivage D’un avenir exempt de serments mensongers.
Rebelle à la froideur qu’arbore ton visage, Je m’évade en secret dans le pays sauvage De la joie déferlant en rires prolongés.
Loin de nos désaccords au parfum de naufrage, Je conduis mes pensées jusqu’au port étranger De l’espoir, qu’embellit un soleil orangé.