Pendant que tu parcours des rivages affreux Dans ton sommeil pétri de cauchemars morbides, Je compose pour toi des poèmes limpides Que je lance en chantant vers le ciel ténébreux.
Dans ta nuit agitée de fantômes cireux Dont les chaînes rouillées grincent un air acide, Je viens te délivrer des puissances du vide, Afin que tu souries au matin savoureux.
Assise à ton chevet, je joue à la guitare Ton morceau préféré dont le rythme bizarre Déchire le linceul de tes cuisants regrets.
Quand le soleil répand ses premières lumières, J’étouffe les échos de ton chagrin secret En cueillant des baisers au coin de tes paupières.