Les robes des poupées abritent des mystères Que les hommes pétris de désirs indécents Convoitent sans répit d’un œil concupiscent, Prophète silencieux d’étreintes éphémères.
Dans les yeux féminins que la tendresse éclaire, S’étale un océan dont les flots frémissants Lavent l’humanité de ses larmes de sang, Répandues sur l’autel de la haine ordinaire.
Dans un fervent creuset de rires jaillissants, Elles sèchent les pleurs quand le soleil descend Sur le soir barbelé de chagrins solitaires.
Leurs mains sèment des fleurs de joie sur le versant De l’avenir empreint de volupté légère, Tandis que leurs amants, déchus, se désespèrent.