La conscience, envahie de mots qui s’entrechoquent Dans un déferlement de délires baroques, Se déchire en lambeaux de souvenirs froissés, Que les chevaux du temps s’acharnent à chasser. Un lacis de regrets délite l’espérance De l’âme qui s’abîme au fond d’une démence Barbelée de démons au verbe fossoyeur. Un serment constellé de rires tendres meurt Dans un puits de silence empreint d’une tristesse Qui met le point final aux passions de jeunesse.