Éveillé au matin par le chant du clairon, Le fringant lieutenant chasse de sa cervelle Un rêve constellé d’aguichantes gazelles, Avant d’aller dompter de solides lurons.
Quand, parmi les recrues, se dresse un fanfaron Fermement décidé à lui chercher querelle, L’officier le punit de corvées à la pelle, Afin que l’insolent regrette son affront.
Aidé du caporal qu’il tient sous sa semelle, Il insuffle aux soldats une rage mortelle, Pour qu’ils puissent mater l’ennemi sur le front.
Dans la nuit barbelée de menaces cruelles, Il oppose à la peur qui rôde aux environs L’apaisante chaleur d’un complice litron.