Le preux sportif français entrevoit la médaille À l’issue du parcours où, sur son fier cheval, Il s’élance aujourd’hui, sous un ciel estival Où rayonne un soleil dont les feux le mitraillent.
Rebelle à l’anxiété dont les crocs le tenaillent, Il conduit prestement son fougueux animal Sous les yeux attentifs d’un public amical, Conquis par l’âpreté de la longue bataille.
Quand la bête effrayée refuse de sauter L’obstacle terminal, le champion dépité Lui promet de finir en viande alimentaire.
L’étalon, ulcéré par ces propos cruels, Punit le cavalier en le jetant à terre, Puis, d’un sabot vengeur, lui donne un coup mortel.