Quand ta main prend la mienne à l’approche du soir Afin de m’insuffler ta joie de vivre immense, Sous l’éclat de ton rire effritant le silence En diamants dont les feux exaltent mon espoir ;
Quand l’étang de tes yeux noie les papillons noirs Qui mènent dans mon âme une effroyable danse, Pour éteindre l’écho de mes cris de souffrance Germés dans mon passé sur le fil du rasoir ;
Quand ta voix, imprégnée d’une tendresse intense, Murmure à mon oreille une chanson d’enfance Pour chasser le chagrin qui s’acharne à pleuvoir ;
Mon esprit, enivré par ta chaude présence, Oublie son désarroi avant de concevoir Un hymne célébrant ton insolent pouvoir.