Quand l’insomnie sournoise effrite mon esprit En affreuses visions imprégnées de violence, Qui me laissent fourbue au bord de la démence, J’offre à l’aube glacée mon visage flétri.
Dans le silence amer de la rue qu’assombrit Le ballet des zombis pétris de malveillance, Se trament les filets de ma tristesse immense, Sinistrement scellée par les immeubles gris.
Pendant que le démon mène une atroce danse Dans mon cerveau rongé par les crocs du silence, Je regarde trembler mon corps endolori.
Dès qu’un soleil joyeux calcine mes souffrances En attirant ma vue sur le jardin fleuri, Je vais cueillir dehors l’espoir qui me sourit.