Comme une pluie d’été qui calmement dépose Un voile de fraîcheur aux portes du matin, Je viendrai effleurer tes doux cheveux châtains D’un geste plus léger qu’un pétale de rose.
Je sculpterai ton rire.
Guidée par les échos de ta voix argentine Répandue en milliers de refrains mélodieux, J’embrasserai tes pleurs sur le bord de tes yeux Afin de soulager ta mémoire chagrine.
Je noierai tes vampires.
Entraînée dans les plis du désert solitaire De ton âme meurtrie par tes espoirs déçus, Je draperai tes peurs dans le soyeux tissu De ma tendresse ardente aux griffes volontaires.