Sur la toile du Net se promènent des dames Dont l’esprit acéré, rusé comme un fennec, Me balade en bateau pour me mettre en échec Sur l’immense échiquier de nos vains mélodrames.
Pauvre pion ballotté par les bobards infâmes De poupées trafiquées dont les prises de bec Dévoilent prestement les sentiments plus secs Qu’un désert africain, je m’écorche à leurs lames.
Au royaume maudit des plaisirs marginaux, Des fées sophistiquées, vêtues de dominos, Jouent mon cœur exalté à la roulette russe.
Les reines enragées qui me donnent le mat Déploient sournoisement un écheveau d’astuces Afin de s’abriter des ravages d’un pat.