Tandis que le soleil se couche à l’horizon, La bande de loubards s’arrache à tire-d’aile De la zone infestée de puantes poubelles Pour aller visiter de bourgeoises maisons.
Exaltés par l’abus d’illicites poisons, Qui pare leur regard d’une expression cruelle, Ils jouent les baroudeurs devant les demoiselles Pressées de se lover au creux de leur blouson.
Quand un poulet curieux vient leur chercher querelle, Le voyou en faction lui brûle la cervelle, Avant de l’enterrer sous un coin de gazon.
Les crapules comblées chantent des ritournelles À d’accortes poupées qui rient au diapason, Pendant que le whisky se déverse à foison.