Quand le silence armé succède à la tendresse De ses mots constellés de perles de bonheur, Aux portes d’un matin où les pâles lueurs D’un soleil dédaigneux exaltent ma tristesse ;
Quand son regard glacé, à son insu, confesse Un flot de sentiments tristement précurseurs D’un conflit indécent où son masque boudeur Oppose à mes élans sa noire forteresse ;
Quand son corps, oubliant la radieuse splendeur De nos enlacements, se pare de froideur, Au seuil d’un jour d’ennui, où se noient mes caresses ;
J’exhorte le désir à enflammer mon cœur Afin de calciner les doutes qui m’oppressent Dans le berceau soyeux des bras de ma princesse.