Dans la crypte glacée de l’effroi ténébreux, L’escadron des démons au visage cireux Déchire le silence en lambeaux interlopes Dont se drape aussitôt le lutin nyctalope. Le cauchemar étire un torrent vermillon De mourants effarés dont les sanglants haillons Forment le froid linceul de l’avenir putride. Sur l’autel silencieux des puissances du vide, Les ombres étriquées des mortels grimaçants Dansent l’affreux ballet du monde vieillissant.