Au milieu d’un récit couché sur une page, Un petit mot confie en pleurant à ses pairs Sa honte d’habiter un paragraphe amer Au lieu de distiller du bonheur dans l’ouvrage.
Saturé de tristesse au parfum de naufrage, Il rêve de clamer dans un poème en vers La gaieté sur un ton brillant comme un éclair, Pour offrir au lecteur un merveilleux voyage.
Il s’enfuit d’une feuille à la froideur d’hiver, Puis il glane la joie au sein de l’univers Afin de composer de radieuses images.
À l’abri du chagrin, il vogue sur la mer De l’imagination, où il cueille au passage La passion qui nourrit la magie du langage.