De suicide manqué en amant de passage, La belle citadine oppose à la laideur D’un quotidien hanté par l’ange du malheur Un océan poisseux de ténébreux mirages.
L’esprit bouleversé par ses affreux voyages Aux portes du néant, elle dissout ses peurs Dans la folie que trame un poison précurseur D’une errance achevée en funeste naufrage.
Poussée par le chagrin qui lui vrille le cœur, Elle plonge en solo dans un silence où meurt L’écho d’une passion riche en frissons sauvages.
Le corps déchiqueté par d’atroces douleurs Qu’attise le venin qui la prend en otage, Elle quitte son lit pour un froid sarcophage.