Dans le profond creuset de mes nuits sans dormir, Jaillissent des bouquets de radieuses images Que mon stylo assemble en poèmes sauvages Dont les fiévreux quatrains exaltent mes désirs.
Aussitôt que le ciel commence à s’obscurcir, J’invite mon esprit à partir en voyage Au pays flamboyant du bonheur sans nuages, Où les mots baladins chantent pour m’accueillir.
À l’abri du sommeil lourd de silence sage, Mon âme débridée aborde au doux rivage Du verbe pourvoyeur de chatoyants plaisirs.
Je cisèle en solo les diamants du langage Pour composer des vers empressés d’embellir L’horizon délavé du matin à venir.