Dans le jardin soyeux à l’entrée du village, Qu’embellissent les rais d’un soleil enchanteur, Un rossignol, sous l’œil d’un matou querelleur, Gazouille des accords aux délicieux présages.
Dans un déferlement de jappements sauvages, Un terrier vigoureux s’élance vers les fleurs, D’où jaillit un lapin que mitraille un chasseur Dont la joie sanguinaire éclaire le visage.
Quand le ciel se déverse en grondements rageurs, Le chien se réfugie sous un saule pleureur Où l’égorge aussitôt un loup du voisinage.
Pour échapper aux cris de l’animal qui meurt, L’homme, tremblant, s’enfuit à travers le bocage, Jusqu’à ce que la foudre achève son voyage.