Que m’importe aujourd’hui les chardons ténébreux, Germés dans les secrets de ma première enfance, Avant de s’épanouir en bouquet de démences Ornant les insomnies de mon esprit ombreux !
Que m’importe à présent les nuages nombreux, Empressés de masquer le soleil qui s’élance Dans un matin souillé par la désespérance De mon âme encombrée de fantômes affreux !
Au lieu de m’abîmer dans un puits de souffrance, Je souris à la fée qui conduit notre danse Au rythme échevelé de nos cœurs amoureux.
Son regard resplendit de désirs qui compensent Mes obsessions nourries de mélanges poudreux, Tandis que je renais dans ses bras chaleureux.