Dans mes nuits d’insomnie, barbelées de silence, Quand un spectre d’effroi, au poignard acéré, Découpe notre histoire en débris éplorés, J’enterre ma douleur sous mes désirs immenses.
Mon esprit, déchiré par ta cruelle absence, Invente un tourbillon de rêves colorés Où tu danses, déesse au visage adoré, Un ballet endiablé, rayonnant d’espérance.
J’aborderai l’abîme où tu détruis ton corps, Afin de t’arracher aux griffes de la mort, Dissimulée au fond de ton poison perfide.
Dès demain, je noierai ton nébuleux chagrin Dans le flot bouillonnant de nos plaisirs limpides, Germés dans le berceau de notre amour d’airain.