D’image larmoyante en rime monotone, La plume que manie l’écrivain ténébreux Décide de quitter ses poèmes scabreux Dont les quatrains souillés de chagrin l’empoisonnent.
Loin de l’auteur plongé dans un brumeux automne, La belle aventurière écrit sa joie au creux D’un cahier cristallin où ses vers vigoureux Invitent à danser voyelles et consonnes.
Au pays insolent des textes chaleureux, La rebelle compose un bouquet généreux De mots dont la musique en son âme résonne.
À l’encre colorée des voyages nombreux Qui nourrissent son art, la fringante amazone Cisèle des chansons où le bonheur rayonne.