Branchée en continu, je trace mon chemin Dans la nuit parisienne, imprégnée de mystère. Un torrent endiablé de poèmes lunaires Exalte mon clavier où gambadent mes mains.
Insensible à l’ennui qui jette les humains Sur la rive obscurcie des sournoises chimères, Je me laisse entraîner par les mots tutélaires Qui chantent mon espoir de radieux lendemains.
Tandis que le silence envahit la cité, Je construis en solo mon jardin enchanté Où je sème un tapis de phrases chatoyantes.
Mes flamboyants sonnets versent dans mon esprit Un insolent bouquet d’images enivrantes Dont la joie embellit le triste matin gris.