Je navigue en solo sur l’océan du verbe, Dans mes nuits d’insomnie, où ma plume superbe Cisèle des dizains dont les accents joyeux Effacent les chagrins qu’un démon pernicieux Sème dans mon esprit, afin que je m’abîme Au fond d’une folie encadrée par mes rimes. Saltimbanque perchée sur le fil du rasoir, Je grave sur ma page un indomptable espoir. À l’encre du désir, je fleuris le silence De vers dont la musique égaie mon existence.