Au fil de ses sonnets à l’humour ravageur Qu’Internet envoyait dans tous les coins de France, Mon ami écrivain clamait son espérance D’un futur où les mots adouciraient les cœurs.
Aussitôt que pointaient les premières lueurs De l’aurore complice, il quittait en silence Son foyer endormi pour son jardin immense Où sa plume formait des quatrains enjôleurs.
Sous le chant des oiseaux perchés en abondance Dans les chênes plantés devant sa résidence, Il ciselait des vers imprégnés de bonheur.
Je garde en mon esprit les poèmes majeurs De l’homme chaleureux dont la tendre éloquence Apaise ma douleur de sa funeste absence.