Loin de la frénésie de ses contemporains Occupés à bâtir un avenir empreint D’un savoir parfumé d’une aigre suffisance, Le poète compose au fil de ses errances Des versets qu’il dédie aux accortes beautés Qui constellent ses nuits d’ardentes voluptés. Il cisèle des vers en l’honneur des princesses Qui mènent son désir au port de leur tendresse. Il flâne dans les rues dès que tombe le soir, Pour offrir au public ses mots pétris d’espoir.