Sur la peau dénudée de son corps virginal, Danse gracieusement un soleil intrépide, Empressé d’égayer ses rêveries candides D’exquises sensations au parfum estival.
Des ombres effilées jouent un ballet royal Sur son ventre agité d’ondulations rapides, Orchestrées par la main du désir, qui la guide Vers le rivage ardent d’un bonheur matinal.
L’écheveau sibyllin de ses joies se dévide En concerto d’espoir, dont l’ardeur dilapide Les échos ténébreux du calme pastoral.
Sitôt que la princesse au visage splendide Me prend dans les filets de sa voix de cristal, Je la rejoins au creux de notre accord total.