À quoi bon affronter les fantômes hostiles Qui dansent dans mes nuits le ballet de la peur, Avant d’abandonner ma carcasse en sueur Aux griffes acérées d’effrayants volatiles ?
À quoi bon arpenter le pavé d’une ville Dont les rues infestées d’une aigre puanteur Charrient des inconnus vêtus d’une froideur Qui délite l’écho de mes rêves fragiles ?
À quoi bon exposer mes cuisantes douleurs À des femmes zélées à me briser le cœur De leurs baisers fleuris de traîtrises subtiles ?
Seule avec mon stylo, j’oppose à la noirceur De ma vie de démence, où la mort se profile, Un chapelet de vers aux promesses fertiles.