Rendez-nous les pavés des radieuses ruelles De l’époque bénie où la soupe aux poireaux Diluait la vinasse avalée au bistrot Sous l’œil encourageant de lascives gazelles.
Baladins, revenez chanter sous les tonnelles Tendrement éclairées par les rais vespéraux Du soleil égayant les nappes à carreaux Étendues sur l’autel des douceurs éternelles.
Arlequins, endossez vos habits de pierrot Pour aller fredonner aux gracieux tourtereaux Les notes enjouées d’anciennes ritournelles.
Musiciens, entonnez d’éclatants boléros, Afin que leurs accords, sculptés au violoncelle, Dessinent le chemin de la gaieté nouvelle.