Aussitôt qu’un sourire éclaire ton visage, Je sens sourdre en mon cœur un flamboyant espoir Prompt à chasser l’essaim de mes papillons noirs, Si bien que j’entrevois un futur sans nuages.
Lorsque ta voix pétrie d’une gaieté sauvage Interrompt la lecture où j’essaie de surseoir À l’ennui qui m’étreint à l’approche du soir, Je quitte mes démons pour un tendre voyage.
Dès que tu me conduis au hasard des trottoirs Sous un ciel qui, conquis, se retient de pleuvoir, J’oublie les cauchemars qui trament mon naufrage.
Quand ton regard brûlant d’un insolent pouvoir Me convie à cueillir le plaisir qu’il présage, J’aborde dans tes bras à de radieux rivages.