Dans mon jardin drapé d’un éternel été, Viens m’enlacer, princesse au sourire limpide, Afin que la ferveur de nos baisers déride Mon cœur que le passé s’acharne à tourmenter.
Reine de mes désirs, apprends-moi à chanter La symphonie du temps qui, joyeux, se dévide En diamants insolents, pour que leurs feux nous guident Sur le radieux chemin de nos sens exaltés.
Dans le lac de tes yeux, noie mes pensées morbides, Avant de m’entraîner, d’une main intrépide, Vers la cime arc-en-ciel de notre volupté.
Armée de ta tendresse, exquise fée, préside Le flamboyant ballet du plaisir pimenté De l’enivrant parfum de ta féminité.