Au moment attendu d’une tendre rencontre Dans le parc assombri, l’œil rivé à sa montre Où le temps paresseux s’étire insolemment, Le citadin paré d’un sourire charmant Implore le destin pour que bientôt paraisse Sous ses yeux bienveillants une accorte princesse. Insensible aux jurons d’un clochard titubant, Il se lève d’un bond lorsque, devant son banc, Se dresse une inconnue dont la beauté suscite Dans son corps vigoureux un désir explicite.