Les bras collés au corps dans ton tiède cercueil, Témoin d’un long voyage au pays du silence, Un élixir troublant te ramène en enfance. Tu deviens une fée entourée d’écureuils.
Le radeau de ton âme écarte chaque écueil. Un prince mystérieux t’invite à une danse Avant de te construire un palais à Florence Orné d’épais tapis et de riches fauteuils.
L’éclat de tes visions ensevelit tes doutes. L’espace d’un instant, au prix de quelques gouttes D’un violent paradis, tu te berces d’espoir.
Assis à ton chevet, il n’ose faire un geste, Il attend impatient que tu sortes du noir. Sa main t’éloignera de ce chemin funeste.