Le vieux dépenaillé, voûté par la tristesse, Assiste en tremblotant au ballet des canards Sur le lac constellé d’immenses nénuphars Qu’un aimable zéphyr berce de ses caresses.
Dans le silence amer des regrets qui l’oppressent, S’éteignent les échos de ses rêves épars, Tandis qu’il dépérit derrière le rempart De son regard glacé, dépourvu de tendresse.
Dès que des garnements se ruent de toute part En brisant son repos de leurs rires braillards, Il les repousse à coups de canne vengeresse.
Aussitôt que surgit un rossignol bavard, Le vieillard, que ravit sa voix enchanteresse, Sent fleurir en son cœur un bouquet de promesses.