Je joue avec les mots qui dansent sur ma page Pour former sous mes yeux de fiers alexandrins, Prestement assemblés en superbes quatrains Gorgés d’un bataillon d’étonnantes images.
Les lettres élancées se ruent avec courage À l’assaut du papier qui, malgré son chagrin, Accueille aimablement sur sa blancheur d’airain Les pionnières futées de mon radieux langage.
De ma plume s’écoule un torrent insolent De phrases réunies en poèmes brûlants Qui tracent le chemin de ma jeune espérance.
Les sonnets éloquents sortis de mon stylo Enflamment l’avenir de leur gaieté immense Afin que ma douleur se disperse à vau-l’eau.