Qu’importe le désert de mes nuits solitaires Où je sculpte en solo les diamants généreux De mes rêves secrets sous le regard ombreux Du spectre de l’ennui en habit de misère !
Qu’importe le magma de visages sévères De prétendus amis dont les soupçons affreux Drapent mes souvenirs d’un voile douloureux Pour tenter d’étouffer mon espoir tutélaire !
Dans le silence amer de la ville aux murs gris, Les échos de ton rire enflamment mon esprit, Si bien que j’entrevois notre avenir limpide.
Je t’envoie des bouquets d’ardents alexandrins Pour que la volupté de mes sonnets te guide Sur le chemin radieux de notre amour d’airain.