Cependant qu’à ses pieds affluent des séducteurs Zélés à couronner leurs brûlantes promesses De fabuleux présents, la splendide princesse Rêve secrètement de l’élue de son cœur.
Insensible au torrent de serments enjôleurs De nobles prétendants dont le désir l’oppresse, La belle s’épanouit dans la chaude tendresse D’une accorte fermière au regard enchanteur.
Aussitôt que le flot des importuns délaisse Le palais encombré d’insolentes richesses, La jeune altesse court au nid de son bonheur.
Au matin, apaisée par d’exquises caresses, Elle quitte à regret son havre de douceur Pour rejoindre un essaim d’opiniâtres raseurs.