Loin des serments poisseux, pétris d’ennui létal, Des chastes amoureux au visage polaire, Je t’emmène danser au royaume éphémère Des tendres voluptés en habit estival.
Avant que les années aux griffes de métal Ne déchirent ta joie en lambeaux de misère, Je chante à ton oreille une chanson légère Sous le tiède regard d’un soleil amical.
Afin d’anéantir ton chagrin délétère, Je fleuris ta maison d’exquises primevères, Savamment assemblées en tableau pastoral.
Je noie les cauchemars de tes nuits solitaires Dans un torrent fougueux de plaisir infernal, Scandé par les accents de ta voix de cristal.