Dès que la nuit étend sur les toits de la ville Son linceul barbelé de fantômes vengeurs, Un afflux de terreur emporte les rêveurs Dans un monde infesté de monstres volubiles.
Sur le pavé glacé, vide d’automobiles, S’avance l’escadron des zombis écorcheurs, Prompts à ensevelir au tréfonds de l’horreur Les piétons égarés loin de leur domicile.
Dans les foyers drapés d’une froide noirceur, Les griffes des démons déchiquettent les cœurs En sanglots qu’engloutit un silence d’argile.
Quand l’horizon revêt les sanglantes lueurs D’une aurore lugubre, un affreux volatile Éveille la cité de sa clameur hostile.