Vénérable lycée, sublime cathédrale ! Dans les salles sacrées de ton brillant abri, Depuis des décennies, tu mènes les esprits Sur la voie du savoir, jusqu’à la terminale.
Tu guides la pensée dans l’immense dédale Des ténébreux secrets que cèlent tes murs gris, Pour qu’au creux des cerveaux que ta manne nourrit, Tes bourgeons se déploient en rayonnants pétales.
Empreints de dignité, les heureux lauréats, Fraîchement gratifiés du baccalauréat, Abordent fièrement le monde des adultes.
École menacée par le mépris cinglant Que suscite ton nom chez de fielleux incultes, Ouvre ton puits de science à ces sots insolents.