Sur son visage oblong qu'un soleil monotone Éclaire doucement d'un rayon langoureux, J'aperçois un rivage au sable chaleureux Que caresse un zéphyr aux portes de l'automne.
Je devine un pays où des chansons résonnent, Accordées à la joie des jeunes amoureux Échangeant à mi-voix des serments liquoreux Sous des arbres charmants dont les branchent frissonnent.
Plongée dans les reflets du lac de son regard, Je me mêle au ballet des fleurs de nénuphar Assemblées en tableau aux couleurs éclatantes.
Guidée par son parfum attisant mon désir, Je cueille des baisers sur sa lèvre tremblante Dont le tendre velours embrase l'avenir.