Afin de m’enfermer dans sa fourbe prison, Ma reine m’inocule un vigoureux poison Fabriqué au tréfonds de son esprit morbide. Empêtrée dans les rets de ses ruses sordides, Cruellement tapies sous son rire de miel, J’assemble pour lui plaire un faisceau torrentiel De baisers précurseurs d’étreintes insolentes. Tandis qu’un chapelet de soupçons me tourmente, Je construis le jardin de nos ardents plaisirs Afin de lui ôter l’envie de me trahir.