Au bout de quinze années d’harmonie sans nuages Avec sa dulcinée dont la lascive ardeur Le conduit chaque jour au sommet du bonheur, Le citadin s’éprend d’une beauté sauvage.
La bourgeoise, ulcérée par le libertinage De son homme envolé pour un radieux ailleurs, Apaise son chagrin dans les bras d’un charmeur Habile à l’entraîner vers de fiévreux rivages.
Au lieu de s’abîmer dans un puits de douleur, Elle palpite au gré des baisers enchanteurs Que sème sur son corps son amant de passage.
Un plaisir flamboyant efface sa rancœur, De sorte que, comblée, la donzelle envisage Un avenir pétri de voluptés volages.