L’envie du vin se lit sur les visages livides. L’ivresse délivre l’hélice des vices. Les vies sévères dévient l’avenir. Les cerveaux vides délient les aveux aveugles.
Le vent des rivalités renverse la vérité. La ville dévore les vestiges voisins. Le sang des cadavres vautrés dans les caniveaux Se déverse en vagues de vengeance assouvie.
Le venin des revolvers désarme les âmes dévastées. Les vigiles invulnérables inventent des souvenirs voraces Qui voltigent sur les rêves vacillants Avachis sous la voûte vespérale.
Devant les visiteurs impavides, La violence avide dévide sa bave fiévreuse Dans le ravin vaniteux des évidences versatiles. Le fleuve de la vertu s’évapore en volutes évasives.